A chacun, sa propre perception du mois de Ramadan. Si pour d’aucuns le spirituel l’emporte largement à l’évocation du mois sacré du jeûne, pour d’autres c’est plutôt son côté festif qui prime. Toujours à l’affût des dernières tendances en matière de "traditions" culinaires et vestimentaires, voire toute autre mode éphémère qui émerge en l’occasion, l’effet réseaux sociaux aidant, certains n’hésitent pas à s’engager dans une course effrénée pour rivaliser en termes de chhiwate, de costumes traditionnels, de divertissements… Au point de tomber dans le piège de la surconsommation, loin de l’esprit d’humilité et de modération devant pourtant caractériser le mois béni.Il faut dire que rien n’échappe aujourd’hui aux mutations de la société de consommation qui s’étend partout dans le monde, affectant tous les aspects de la vie quotidienne, spirituel et religieux compris. Ftours collectifs, soirées madihs, voyages organisés…