Un concert de rap et musique électronique prévu à la basilique de Lyon, dans le sud-est de la France, a été annulé à cause de "menaces de violences sérieuses". 

Début avril, Bilal Hassani, une icône LGBT française et ancien Eurovision représentant, a également annulé son concert dans une église de Metz (est de la France) après des pressions de catholiques criant à la "profanation", ce qui a entraîné une enquête judiciaire. L'organisateur du concert lyonnais, le collectif Quai de Saône, a déclaré que l'annulation venait des pressions d'une "minorité d'individus" et c'est un "précédent inquiétant pour la culture" de Lyon, une place forte de l'ultradroite en France. 

La programmation comportait des DJ et rappeurs dont aucune chanson n'était grossière ou blasphématoire. 

Cependant, plusieurs groupuscules s'opposant au concert, le collectif a décidé de le reporter pour des raisons de sécurité. Les Remparts, un groupe identitaire local, s'est félicité de cette annulation. En juin 2021, le chanteur Eddy de Pretto a été victime d'une cyberharcèlement après un concert dans une église parisienne à cause de ses paroles "sodomites". 

Des peines de 3-6 mois de prison avec sursis ont été données à 11 personnes dans ce cas en décembre 2022.